Le terme psychothérapie prend ses racines dans les mots grecs therapeia (cure) et psykhê (âme), c’est donc une cure de l’âme. Il est question ici de la souffrance d’une personne et du moyen de la traiter. La souffrance décrite en ressentis revêt bien des formes allant de la simple gène, d’une inquiétude, d’une angoisse, de la violence, des addictions jusqu’à la dépression, des phobies ou des états suicidaires.
Cependant, il n’y a pas d’échelle dans la souffrance, il y a une personne en souffrance.
Il existe différentes pratiques pour accompagner cette personne reposant sur diverses approches théoriques et philosophiques.
Quelle approche ?
Je suis praticien en psychothérapie dans l’Approche Centrée sur la Personne.
Développée par le psychologue américain Carl Rogers (entrez dans les détails ici), l’Approche Centrée sur la Personne nous invite à mieux nous connaître. Son principe, est que si une personne comprend comment elle fonctionne et accepte qui elle est vraiment, alors elle pourra changer.
« Un des curieux paradoxes du changement : c’est au moment où je m’accepte tel que je suis que je deviens capable de changer. »
Carl Rogers
Le thérapeute se fie à la capacité de la personne à se comprendre elle-même, à percevoir le sens de sa souffrance. Il soutient sa recherche et l’accompagne dans son expérience et son acceptation d’elle même.
Le changement intervient lorsque la personne comprend et accepte ce que signifie sa colère, sa tristesse ou sa peur.
Ainsi, ensemble nous explorons, car ce qui est aidant au delà de tout concept, c’est la qualité de la relation entre deux personnes.
Quelle pratique ?
L’accent est mis, lors des séances, sur la manière unique dont la personne vit sa situation.
Donner une solution, un conseil, à quelqu’un qui cherche à exprimer quelque chose, le couperait d’abord de ce qui cherche à s’exprimer, et lui ôterait ensuite sa capacité à trouver ses propres réponses.
Chercher à expliquer le « pourquoi » sous entend savoir mieux que l’autre. La personne en thérapie sait mieux que n’importe qui d’autre ce qui est juste pour elle. Le thérapeute lui fait confiance pour savoir (même vaguement) quelle direction prendre.
Ainsi le thérapeute offre un climat relationnel de respect, de compréhension et d’authenticité, où la personne peut faire l’expérience de la liberté, la liberté d’être.
Quel But ?
Il nous faut du courage pour pourvoir faire face à ce qui nous déstabilise. Il nous faut du courage pour prendre le chemin du changement.
Mais le simple fait de poser un nouveau regard sur soi et sur les circonstances annonce déjà le début d’un changement. C’est déjà le début d’une réconciliation avec soi-même.